Dans la bonbonnière
«
Tu te rends compte, il y a des gens qui nous demandent si nos parents savent ce qu'on fait ? », s'amusent en coulisses David et Christopher, dont les proches veillent sur le cabaret depuis ses débuts. Les deux patrons de la « Bonbonnière » ont troqué en 2011 leurs habits de restaurateur et de conseilleur bancaire pour enfiler hauts talons, bas résille et robes à paillettes. Le couple tient depuis l'une des dernières salles transformistes au nord de Paris, petite soeur lilloise du célèbre « Chez Michou ».
Entourés par deux autres artistes, ils deviennent pour la scène Dalida, Céline Dion, Lova Moor ou Dita Von Teese. Soit cinq à six « ressemblances » chacun par spectacle. Des transformations saisissantes tant leurs personnalités s'effacent, à coups de crayons et d'éponges à maquillage, au profit des icônes féminines.
Le public ? «
Un à deux pour cent de gays, tout au plus. On joue pour tout le monde, avec beaucoup de seniors, de comités d'entreprises, de syndicats d'initiative aussi » raconte David, dans les loges du « dîner-spectacle » qu'il a fondé. L'entrepreneur rappelle qu'au XIIIe siècle, l'Eglise interdit aux dames de se produire sur scène. D'où l'incarnation des rôles féminins par des hommes. «
L'art de se transformer en femme remonte même à l'Antiquité grecque », souligne-t-il en ajustant sa perruque de Ginette Reno. «
Les journalistes, eux, veulent toujours qu'on parle de notre sexualité. Mais nous, on fait du cabaret. »
D'autres photos sont disponibles sur demande (ainsi que des textes et des enregistrements sonores).
Dans la bonbonnière
« Tu te rends compte, il y a des gens qui nous demandent si nos parents savent ce qu'on fait ? », s'amusent en coulisses David et Christopher, dont les proches veillent sur le cabaret depuis ses débuts. Les deux patrons de la « Bonbonnière » ont troqué en 2011 leurs habits de restaurateur et de conseilleur bancaire pour enfiler hauts talons, bas résille et robes à paillettes. Le couple tient depuis l'une des dernières salles transformistes au nord de Paris, petite soeur lilloise du célèbre « Chez Michou ».
Entourés par deux autres artistes, ils deviennent pour la scène Dalida, Céline Dion, Lova Moor ou Dita Von Teese. Soit cinq à six « ressemblances » chacun par spectacle. Des transformations saisissantes tant leurs personnalités s'effacent, à coups de crayons et d'éponges à maquillage, au profit des icônes féminines.
Le public ? « Un à deux pour cent de gays, tout au plus. On joue pour tout le monde, avec beaucoup de seniors, de comités d'entreprises, de syndicats d'initiative aussi » raconte David, dans les loges du « dîner-spectacle » qu'il a fondé. L'entrepreneur rappelle qu'au XIIIe siècle, l'Eglise interdit aux dames de se produire sur scène. D'où l'incarnation des rôles féminins par des hommes. « L'art de se transformer en femme remonte même à l'Antiquité grecque », souligne-t-il en ajustant sa perruque de Ginette Reno. « Les journalistes, eux, veulent toujours qu'on parle de notre sexualité. Mais nous, on fait du cabaret. »
D'autres photos sont disponibles sur demande (ainsi que des textes et des enregistrements sonores).